Imaginez un monde où l’Empire britannique aurait écrasé la rébellion qui a donné naissance aux États-Unis d’Amérique…Secret de l’inventeur, L’Énigme du magicien poursuit la nouvelle trilogie steampunk d’Andrea Cremer, l’auteur du best-seller international Nightshade, plusieurs fois classée dans les listes des meilleures ventes du New York Times. Monstres d’acier, magie vaudou et automates maléfiques, elle a su tisser un univers d’une grande richesse où brille une héroïne née pour mener la lutte !
Après l’explosion des Catacombes, le seul foyer qu’elle ait jamais connu, Charlotte est contrainte de mener sa petite troupe de résistants à l’oppresseur anglais, parmi lesquels une dizaine d’enfants, vers La Nouvelle-Orléans. Désormais leader du groupe, elle se retrouve face à des choix difficiles pour préserver la vie de ses jeunes protégés, mais continue de voir en Grave, malgré sa force herculéenne et ses origines inquiétantes, un allié et un ami.
L’Empire fera tout pour les empêcher de rallier le quartier général de la Résistance. [...]
Deuxième tome du
Edition : Lumen
Date de publication : 11 février 2016
Nombre de pages : 370
J'ai lu le premier tome de cette trilogie aux alentours de sa sortie, en février dernier il me semble, j'avais beaucoup aimé et il était donc normal que je lise le suivant. Problème : en ouvrant le livre, je n'avais plus que de vagues souvenirs des événements du tome un. J'ai trouvé une chronique qui m'a rappelé l'histoire dans ses grandes lignes, mais ce livre m'a malgré tout perdue à de nombreuses reprises.
Séparée de son frère, Ash, de Jack et de Meg, Charlotte se doit désormais d'être la meneuse de son petit groupe. Et la première étape va être de rejoindre les Catacombes, un lieu où se cachent les enfants des résistants et où elle même a vécu durant des années. Mais quelque chose de terrible vient d'arriver : les Catacombes ont explosé, laissant Charlotte et ses amis sans abri. J'ai volontairement coupé une partie du résumé, et je vous déconseille de le lire en entier : il raconte toute l'histoire. Les derniers événements du résumé se déroulent à quelques dizaines de pages de la fin. Je n'irais pas jusqu'à dire que c'est du spoil, mais le résumé évoque par exemple certains personnages que Charlotte va rencontrer : à plusieurs reprises, je me suis impatientée, en me demandant quand commenceraient enfin l'histoire, la vraie, et pas celle du résumé.
Malgré une intrigue plutôt bonne, des questions qui attendent impatiemment des réponses, et certaines révélations étonnantes, j'ai trouvé que l'histoire mettait énormément de temps à avancer, peut-être à cause de cette histoire de résumé, je ne sais pas. L'auteure s'attarde, selon moi, sur des choses sans importance à plusieurs reprises, laissant de côté ce qui m'intéressait vraiment. C'est très frustrant. Je comprends que c'est seulement le deuxième tome, qu'elle ne souhaite pas trop en révéler et garder de l'action pour la fin, mais là, ça manquait cruellement. C'est un peu le "risque des seconds tomes de trilogies", qui sont parfois moins bons que les deux autres parce qu'ils sont là seulement pour faire une transition entre le début et la fin. C'est l'impression que m'a laissée ce livre. Alors oui, on voit certaines choses se dessiner qui annoncent une fin avec son lot de rebondissements et d'aventure, mais les trois quarts des choses qui se passent dans ce deuxième tome n'ont aucune conséquence pour le moment.
J'ai apprécié le retour de certains personnages, que j'avais adorés dans le premier tome et qui font leur retour. Par contre, Charlotte m'a parfois agacée. Déjà, parce qu'il y a une certaine suite de triangle amoureux, et que je n'en suis pas trop fan, mais aussi parce que son rôle de chef lui monte à la tête, surtout dans la première partie du roman. Grave est par contre mon personnage préféré, j'aurais aimé le voir un peu plus, ainsi que quelques autres qui méritaient à mon goût qu'on s'attarde sur eux.
Andrea Cremer a un style toujours aussi agréable à lire, elle m'a appris quelques mots durant cette lecture, car elle utilise parfois un vocabulaire un peu plus riche que ce qu'on voit généralement dans les romans YA, mais c'est très bien comme ça. C'était très fluide, et ça donnait l'impression de vraiment entrer dans l'époque pendant laquelle se déroule le livre.
Je fais beaucoup de critiques sur ce livre mais je l'ai bien aimé malgré le fait qu'il souffre du syndrome des seconds tomes (rassurez-vous, ce n'est pas contagieux). L'univers de l'auteur est toujours aussi passionnant, et j'espère sincèrement qu'il sera mis en valeur dans le dernier tome, que j'attends malgré tout avec impatience.
Ma note : ★★★☆☆
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