La Bibliothèque des Refusés est un établissement des plus singuliers : elle recueille – plus encore, elle sauvegarde – tout texte ayant essuyé refus sur refus de la part des éditeurs. Littérature, poésie, mémoires, récits épistolaires… tous les écrits trouvent leur place sur les étagères de la Bibliothèque des Refusés. L’arrivée impromptue d’une insupportable bibliothécaire américaine, l’imposture d’une actrice se faisant passer pour une étudiante dans l’idée de voler des idées pour son prochain film, la menace de cambrioleurs convaincus de trouver là le gros lot, sans compter l’irruption de nombreux aspirants écrivains… autant de mésaventures qui viennent perturber l’ordre tranquille de la Bibliothèque.
Entre personnages hauts en couleur et situations cocasses, le tout dans un irrésistible humour british, La Bibliothèque des Refusés est également une merveilleuse déclaration d’amour aux livres et aux manuscrits en tout genre.
Edition : JC Lattès
Date de publication : 9 Mars 2016
Nombre de pages : 315
Je suis tombée sur ce livre par hasard dans une librairie, et forcément, un livre avec plein d'autres livres dessus, ça attire l’œil. Le résumé m'a fait craquer, et à la caisse, le libraire m'en a longuement fait l'éloge : "il ne peut qu'être bien !", je me suis dit. Et je me suis pas mal trompée. Je n'ai franchement pas accroché à ce livre, même si la fin a un peu rattrapé le reste.
Pourtant, je trouve que le principe de ce livre est une idée géniale : une bibliothèque qui réunit les livres dont personne ne veut. Le contexte m'a beaucoup plu, l'action était parfois drôle, mais ça ne m'a pas emballée. Ce qui clochait, selon moi, c'est que chaque chapitre était indépendant. L'action se passe, et c'est tout, point. On en reparle plus. Chaque chapitre reproduit le même rythme d'une mini-histoire, avec son élément perturbateur et la résolution de ce dernier, et n'a pas d'incidence sur le chapitre d'après. Et c'est quelque chose qui m'a complètement bloquée. C'était comme si rien n'avait de conséquence. Pendant une grande partie du récit, les personnages ne subissent également aucune évolution d'un chapitre à l'autre, comme si leur mémoire était "remise à zéro" à chaque fois. J'ai trouvé que ça s'arrangeait un peu vers la fin, mais ça n'a pas suffit à me faire apprécier le livre.
Les personnages étaient vides. J'ai passé une bonne partie du roman à les confondre, et quand j'ai enfin réussi à les identifier, il n'y avait pas grand chose à en retenir. Aucun n'a su me toucher, sortir du lot : je les ai trouvé plats et ternes, sans réelle personnalité. J'aurais aimé en savoir plus sur eux, mais tout le livre est centré sur ses péripéties sans conséquence.
C'était souvent très tiré par les cheveux (mais c'est le principe de l'histoire, je savais dans quoi je m'engageais), mais c'est vite devenu assez lourd : une fois qu'on a compris le rythme, on sait ce qui va arriver et les choses prennent tout de suite bien moins d'importance. Je n'ai pas été sensible à l'"irrésistible humour british", je crois que je ne l'ai pas du tout compris. J'ai dû esquisser deux ou trois sourires durant ma lecture, mais sans plus.
La plume de l'auteur n'était pas désagréable, et c'est toutefois une des seules choses que j'ai aimées dans ce livre. Cependant, n'hésitez pas à le lire, ce n'est que mon avis et je pense que vous ne pouvez l'aimer que plus que moi !
« Les gens disent la vérité dans leurs journaux intimes. Leur vérité, bien entendu. Et je vous pose la question : quel autre genre de littérature peut prétendre à un tel degré d'authenticité ? »
Ma note : ★★☆☆☆
Il était à la bibliotèque, j'ai hésité à le prendre. Finalement, je pense que je ne le lirais jamais, vu ta chronique ^^
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